Je me léves à 8 h 00, il faut dire que le dortoir, même s'il n'est pas trés grand, ne favorise pas la grasse matinée.
Hier soir, un grenoblois et un nantais sont arrivés en voiture, ils sont trés sympas mais pas trés discrets. Et puis le nantais est du genre raleur, il arrête pas de dire "fais chier" toutes les dix secondes. "Fait chaud, fais chier", "j'arrive pas à mettre la moustiquaire, fais chier!" "oulaaa, on entend beaucoup les voitures, merde ça fais chier!!" Il a pas arrété, à coté de ça il est vraiment rigolo donc ça passe bien...
Fidéle à ma réputation, je me lêves quand même en dernier, Michael est en pleine discussion avec deux vieux allemands dont l'un vient de la même petite ville que lui, le monde est petit.
Moi je retourrne en face au café Damu pour prendre mon petit déj, histoire d'être en dehors du foyer et d'observer la ville.
Hier matin, on a eu droit à un petit sachet de nescafé pour deux, là c'est la classe, j'en ai un pour moi tout seul et comble de luxe : un fond de confiture à la fraise!
Ousmane qui tient de temps en temps le café (à chaque fois que je me tourne c'est une personne différente!)me tient compagnie.
Il est griot, son nom d'artiste c'est "Oumantra", la contraction de Ousmane traoré.
Quand je lui dit que je compte changer d'hébergement il m'en propose une dizaine juste à coté mais moi justement je veux pas rester à coté, je veux aller au calme, loin du coin à touristes où tous les gratteurs se donnent rendez-vous et aussi pour enfin reprendre contact avec ma guitare que je n'ai pas touchée depuis une semaine. Michael a repéré à coté de l'ambassade allemande un hotel qui fait également dortoir pour le même prix, au calme, ombragé, wifi et surtout trés propre. Il faut dire qu'ici il y a des rats énormes qui se baladent partout.
Quand mon ami allemand me rejoint il m'annonce qu'il va rester ici, il doit partir à Djenné aprés-demain et la station de bus est à coté. Une fois mon bagage fait, je saute dans un taxi et je me rend dans le quartier de Badalabougou juste aprés le pont des martyrs qui enjambe le fleuve Niger.
En effet, c'est tel qu'il me l'avait décrit, ça fait vraiment vacances pour le coup. Bon, c'est tenu par des anglais et la clientéle est uniquement européenne mais bon, le personnel est local et tout le monde trés sympa.
En plus à la douche il y a de l'eau chaude...
Je me pose une petite heure et je pars réserver une chambre à l'hotel Mandé où nous passeront les trois premiéres nuits avec Cécile. Paradoxalement, l'hotel le plus cher de la ville est dans l'un des quartiers les plus pauvres : la cité Niger. Il appartient au footballeur Salif Keïta (à ne pas confondre avec le chanteur).
Je reserve mon bungalow pas loin de la superbe piscine, j'ai hâte de me baigner parce qu'il fait une chaleur écrasante (quelle chance vous avez d'être au frais, vraiment je vous envie :)) et je fais le trajet jusqu'à la ville à pied. Je dois marcher pas loin de 5 heures non stop.
Quand je rentre à l'hotel, le gérant me dit qu'ils vont tous voir un concert pas trés loin... franchement je suis claqué, je vais dormir.
samedi 30 janvier 2010
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