mercredi 17 février 2010

16 février

Levé à la fraiche, je repars dans Mopti mais par l'autre côté histoire de longer le Bani jusqu'au centre-ville.
En chemin j'achéte quelques "galettes" qui ressemblent étrangement à des pancakes. C'est bon mais la texture n'a quand même rien à voir et puis il manque du sirop d'érable...
Je suis toujours autant sollicité sur le trajet, j'ai l'impression d'être Ségoléne Royal en campagne présidentielle : un robot qui fait des coucous à droite, à gauche, en haut, en bas...
Dans une ruelle, une vielle dame m'interpelle. Je m'approche et elle me parle nature en bambara. Je lui dis que je comprend rien. Elle rigole et elle enchaine pareil, elle me sort un long monologue auquel je ne comprends rien de rien! Alors elle se tourne vers un petit cabanon de l'autre coté de la rue, en plein cagnard et s'adresse à quelqu'un. J'entends une voix d'homme qui me lance : "Soyez le bienvenu!!"
On peut facilement se perdre dans les petites rues de Mopti... et c'est même recommandé. On peut assister à des scénes de la vie quotidienne et admirer les rues en banco, les routes parfois pavées, souvent en terre. Il est recommandé aussi de ne pas avoir le nez trop sensible, les "égouts" sont à ciel ouvert et sont tous bouchés. C'est pour ça qu'on la surnomme la "Venise du Mali" ?
Ca n'enlêve quand même rien au charme de cette petite cité.
Je retourne déambuler dans le marché et je m'installe au Bissap café. Re-ballades jusqu'en début d'aprés-midi où la température est intenable. Je commande au Yérédémé une énorme assiette de riz au gras que je n'arrive pas à finir et je passe la soirée tranquillement entre guitare et sirotage dans le patiot.

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