J'ai deux cordes d'escalade, du coup je teste toutes les possibilités qui me passent par la tête. Vous allez dire "t'as que ça à foutre?" bin, un peu oui, mais en même temps je compte dormir souvent en terrasse à partir de maintenant : 1. parce que c'est mieux que les chambres pour la vue et la température et 2. parce que c'est pas cher mais alors pas cher du tout !
Un de mes tests me plait particuliérement. Par un habile "jeu de noeuds", j'ai coincé les extrémités du hamac de façon à ce que les cotés ne remontent pas trop et l'interieur est un peu plus tendu pour offrir une surface un peu plus plane.
Sur le papier c'est une idée de génie...
En pratique, à peine me suis-je allongé que le noeud "sud-ouest" se défait. Donc, chute lamentable au ralenti, je me retrouve la tête en bas, la jambe droite coincée en haut et mon bras gauche au sol. Celui-ci appuie tellement sur la moustiquaire (que j'avais intelligemment pris soin d'accrocher!) que les coutures se déchirent, provoquant un effet "élastique" qui fait voler les deux fermetures éclair. Je les entend tomber au loin... Mais avant d'entreprendre d'aller les chercher, je dois me sortir de ce mauvais pas (on dira ce qu'on voudra, l'Afrique c'est quand même imprévisible, à tout moment on peut... pffuittt!). Je mets un bon moment avant de me dégager et ce bien entendu, avec la grâce que vous imaginez.
Tout ça pour dire que je passe cette putain de journée à réparer mon putain de hamac!
Heureusement maintenant je maitrise l'art de la couture, aujourd'hui je suis d'humeur "Desigual".
Au final, je le réinstalle exactement comme il était...
Je décide de retourner au Yérédémé pour le repas.
Lorsque j'arrive, une graaande table est réservée et il y a deux gars assis à celle d'à coté, plus petite. C'est là qu'on m'installe.
Ils sont arrivés hier à Bamako, ont pris le bus direct et viennent juste d'arriver à mopti, ils sont épuisés (j'arrive à le comprendre) et comme ils n'ont que dix jours, ils partent demain à la premiére heure en pays Dogon. C'est le même dilemne que nous avions eu avec Cécile : essayer d'en faire le plus possible pour tout voir quitte à courir pendant dix jours ou prendre le temps d'apprécier moins de choses mais à leur juste valeur... On a opté pour la version piscine.
On attend nos plats quand le graaand groupe débarque. C'est le troupeau de filles du stage de danse venu de Lille pour 15 jours. Elles étaient en pays Dogon depuis samedi, j'avais fait connaissance à l'hotel avec l'une d'entre elles qui est resté coincée pour cause de crise de Palu carabinée (elle est sous traitement mais elle l'a chopé il y a deux ans au Sénégal sans qu'elle le sache... il s'est réveillé ici!). Et dans la foulée, trois hommes et une femme viennent s'assoir à "ma" table. Je suis coincé au milieu de la foule.
Lorsque mes nouveaux voisins commencent à discuter, ça devient intenable. L'un d'eux, un peu efféminé avec un fort accent parisien s'amuse à refaire leur guide à Djenné en se moquant grassement de l'accent et du manque de culture de ce dernier (c'est vrai que pour un guide c'est génant mais quand même...).
Dés qu'une bréche s'ouvre, je me jette et je demande à être servi dans le patiot de l'hotel. Peu de monde, une table pour moi tout seul...le calme retrouvé!
Ensuite, je remonte sur le toit tel le lézard (dommage, j'avais enfin pu faire des photos de bébétes pour Marion mais à cause de "vous savez qui" et bien voila!!! bravo "vous savez qui" !!)
Comme tous les soirs, le spectacle est grandiose, vivent les pays où il y a assez peu de lumiére pour voir les étoiles !! (avec sur les oreilles Scott Matthews "Dream song" c'est de la balle!!).
JOYEUX ANNIVERSAIRE CLAUDE!!!!
je te remercie beaucoup d'avoir pensé à mon
RépondreSupprimeranniversaire. Où, as tu trouvé les 68 bougies.....nous te suivons tous les jours
ta mère et moi avec beaucoup d'intérêt. et de plaisir...
grosses bises
claude
Tu n'as pas essayé la combinaison ecureuil chaterton pour ton hamac? des fois ca marche :-))
RépondreSupprimerbiz mu