Cette nuit vers 3 heures, comme c'était vraiment intenable, j'ai pris mon matelas et mon sac-à-viande (en fait celui de Muriel : merci au passage!) et je me suis installé sur la terrasse de l'hotel, au milieu des tables, rien à foutre!! Au moins, j'aurai dormi 3 ou 4 heures!
A 6h30 et je suis dans le bus.
A 13h00 je suis à Cinkassé. Je n'ai aucune idée de ce à quoi ressemble la douane, où il faut aller et même si j'aurai mon visa ( le routard précise que sa délivrance est aléatoire!) donc je croise les doigts et je monte sur le premier taxi-moto qui me propose de m'emmener. La course est assez physique, j'ai mon gros sac sur le dos et ma guitare à la main. De l'autre main, je me tiens de toutes mes forces parce que l'a piste est bien défoncée.
Pour mon plus grand soulagement, les formalités se font rapidement et sans probléme!
La moto me dépose directement au mini-bus qui doit m'emmener à Dapaong où je compte passer la nuit.
Je suis le deuxiéme client donc il va falloir attendre que ça se remplisse une fois de plus. Je m'installe au maquis d'à coté et j'attends, un fanta citron à la main (c'est le retour du fanta citron, impossible d'en trouver depuis le Maroc!!). Peu aprés, un couple d'un certain age avec plusieurs enfants arrive. Le pére me salut comme si on était de vieux potes. "On était dans le même bus à Ouaga!" me dit-il d'une voix fort nasillarde!
L'attente ne dure pas plus d'une heure. On vient nous chercher pour monter dans le bus mais en fait il manque encore des clients!! Mon "ami" du bus de Ouaga fait un scandale, il n'arréte pas de râler, de dire qu'il faut partir et il klaxonne pour mettre la pression! Ce genre d'embrouille ici, il faut suivre parce que ça rigole et d'un coup ça rigole plus du tout, on dirait que ça va en venir aux mains puis finalement ça re-rigole... enfin, le principal c'est qu'on finit par remplir et on décolle une bonne heure aprés (faut pas être pressé en afrique...).
Je me retrouve à Dapaong en milieu d'aprés-midi, ce qui est cool!! Aprés avoir pris les coordonnées de mon ami le nasillard (qui est prof de chinois à Ouaga, peut-être une déformation professionnelle?...) je monte sur une moto-taxi et je trace à l'hotel "le Campement".
Comme son nom l'indique, ils font campement mais par contre comme son nom ne l'indique pas c'est que le campement en question fait 4 métres carrés sur une dalle en béton, contre le parking... tant pis, je prends! C'est pas cher et surtout je veux dormir dehors, les ventilos ça sert à rien!
Une petite ballade en ville, un petit coup dans un maquis et un tréés bon repas au resto de l'hotel plus tard, j'entreprends de me coucher. Je rêve de passer enfin une bonne nuit compléte!
Au moment où je vais pour rentrer dans la tente et comme je suis pieds-nus, je sens que ça grouille grave parterre!! Quand j'allume ma lampe je me rends compte qu'il y a une fourmilliére pile sur la dalle, à 20 centimétres de ma tente!! Et puis, faut voir les fourmis en question !!
Tant pis, je me couches vite et je referme derriére moi... impossible!! c'est un four!!
Je reste une bonne demi-heure à me demander ce que je peux faire... Impossible de m'installer ailleurs, impossible de dormir si la tente est fermée et l'idée de partager ma couche avec des fourmis de huit kilos (c'est une estimation...) ne m'enchante guére...
Finalement, j'éloigne au maximum ma tente (je gagne 2 métres...) et je décide de dormir toute tente ouverte, tant pis!!
Et bien je ne me ferai pas piétiner tant que ça mais l'option tente ouvert ne sert à rien : il fait une chaleur insupportable, pas un brin d'air... re-nuit blanche!
mardi 2 mars 2010
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