mardi 2 mars 2010

25 février

Je me léves à l'aurore... ou plutôt je décide d'arréter d'attendre dans mon lit que le sommeil prenne le dessus sur la chaleur : c'est foutu.
Je trace dans le centre-ville pour prendre mon petit déjeuner au jardin de l'amitié, j'avais remarqué un cyber café pas mal juste à coté où je pourrai peut-être enfin me connecter un peu plus tard... (vous aurez compris que ce ne sera pas pour cette fois!)
A l'entrée comme rien ne semble en place, je demande au gardien si c'est ouvert. Il me réponds que oui "il faut rentrer!".
 Là, il appelle quelqu'un qui m'accompagne... à son magasin! Je dis tout de suite qu'il y a erreur, je veux juste déjeuner! Le gars en question n'insiste finalement pas tant que ça et m'appelle une serveuse. Le temps que ma commande arrive il me pose quand même des masques sur la table "pour que je patiente" :)
Et puis il s'installe et me tient compagnie tout le repas.
En fait,  ça m'arrange : ça empêche les autres "brancheurs" de venir à tour de rôle me demander s'il peuvent s'installer avec moi  "juste comme ça, pour discuter entre amis" grrrrrrrr
Donc, je déjeune en discutant avec Benjamin qui tient le magasin à l'entrée du jardin de l'amitié. Comme tous les gens ici, il est trés sympathique et quand je lui raconte que je pars au Togo, il disparait 3 minutes et revient avec plein de photos de son voyage au Togo, au Ghana et au Bénin. Il me conseille certains endroits, me raconte plein d'anecdotes : cool!
Mon aventure "internetique" étant un fiasco, je trace en ville pour retirer un peu de brouzoufs (maintenant je suis prévoyant, plus question que je me retrouve encore sans le sous!!).
Je me débarrasse assez bien de toutes les sollicitations, l'Eastwoodade commence à être bien rodée mais au moment de traverser juste en face de la banque... Paf! c'est le drame! Merde, je l'avais pas vu arriver celui-là, il m'a eu comme un bleu. Donc, pour résumer il connait Marseille et il me récite tous les quartiers où il est allé, me parle du pastis etc... c'est bien mais on est en plein cagnard, je fonds sur place, je veux que ça s'arréte!! Il a pas l'air de capter que je veux abréger la conversation, ou alors il s'en fout complétement! Il me propose de m'emmener à moto aprés, il va juste la chercher chez le garagiste et il revient. "Ok, on fait comme ça, à tout-à-l'heure".
Dés que j'ai retiré, je sors de la banque comme un sournois, me faufilant entre les piliers de l'entrée et je me jette dans le premier taxi qui passe.
Je prends mon billet pour Cinkassé, la derniére ville du Burkina avant le Togo. J'ai beaucoup hésité mais j'abrége le séjour au Burkina Faso, j'ai besoin de voir d'autres paysages et de trouver un peu de fraicheur!!
Le soir, je vais manger dans un snack trés moderne à coté de mon hotel où se donnent rendez-vous tous les hommes d'affaires de Ouaga. A coté de ma table il y a 4 québécois. Rigolo d'entendre cet accent ici!!!
Bien sûr, les deux gars qui m'ont chopé à l'aller m'attendent à la sortie et je dois encore être trés ferme pour qu'ils me lâchent et une fois de plus je sens des ondes négatives dans mon dos!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire